En 1933, une association dénommée :
UNION NATIONALE POUR LA DEFENSE AERIENNE
ET POUR LA PROTECTION DES POPULATIONS CIVILES
« UNDA »
voit le jour à Paris sous la présidence d’honneur de M. Gaston Doumergue, ancien président de la République française.
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Les buts recherchés par les fondateurs sont de lier les actions des services publics à celles du milieu associatif en prévision d’un conflit armé. En effet, les progrès de l'aviation depuis la fin de la Grande Guerre amènent les autorités à penser que les bombardements aériens, en cas de futur conflit, ne seront pas localisés uniquement sur la ligne du front. Le rayon d'action des aéronefs étant pratiquement illimité, aucune population n'est à l'abri.
Deux ans plus tard, la loi du 9 avril 1935 organise la Défense Passive.
Ses buts : la sauvegarde et la protection de la population civile contre les attaques aériennes.
Ses moyens : sous l'autorité du préfet, les municipalités sont chargées de préparer et de réaliser la protection de leurs populations ; le Ministère de l'Intérieur coordonne les différents ministères impliqués.
Ses personnels : agents et ouvriers des services publics non soumis aux obligations militaires ; volontaires des deux sexes; requis civils non mobilisables ; hommes de la deuxième réserve non rappelés à l'activité.
A Paris, la Défense Passive relève de l’autorité du Préfet de Police.
En 1938, l’UNDA prend la dénomination de :
COMITE NATIONAL DE DEFENSE AERIENNE ET DE SAUVETAGE PUBLIC
La seconde guerre mondiale « 1939/1945 » voit l’engagement de tous dans « la Défense Passive. »
Après la seconde guerre mondiale, pour faire suite à leurs actions de dirigeants dans les deux associations citées plus haut, MM. †Jean-Eugène LAURENT PERRUSSEL et †Marcel LIBERT fondent le 27 janvier 1950 :
UNION NATIONALE DE PROTECTION CIVILE
L association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, est déclarée à la préfecture de police de Paris sous le n° W 75.10.11993, elle a pour titre, sigle et devise
« UNION NATIONALE DE PROTECTION CIVILE »
« U. N. P. C. »
« PREVOIR – PROTEGER - SECOURIR »
Elle se déclare être un « Organisme d’Intérêt Général. » Elle a pour objets de :
¤ Unir les associations comme les bénévoles oeuvrant pour le secours et l’assistance aux populations lors de situations de détresse.
¤ Relayer tous messages conseils et directives utiles à la prévention des risques comme à la sauvegarde des& personnes.
¤ Œuvrer pour le développement des réserves communales de sécurité civile.
¤ Participer à la réflexion et à la rédaction de propositions utiles à l’amélioration comme à l’organisation des mesures de prévention et de secours.
¤ Soutenir le rôle des associations membres chargées de formations.
¤ Promouvoir et récompenser le bénévolat ainsi que les actions méritantes.
Le siège de l’UNPC est fixé à Paris, 6 passage du génie 12ème arrondissement. Pour optimiser ses actions sur l’ensemble du territoire français, l’UNPC peut créer, sous sa responsabilité, des délégations dans les départements métropolitains, dans les départements ou collectivités territoriales d’outre-mer, ainsi que dans les territoires d’Outre-mer.
Ces délégations ne disposent pas de la qualité de personnes morales. Elles sont rattachées, pour leuradministration, à l’échelon national. Le règlement intérieur fixe leurs modalités de fonctionnement.
L'UNPC se compose :
a) de personnes physiques qui adhérent à titre individuel ;
b) d’associations de sécurité civile, régies par la loi du 1er juillet 1901 ;
c) des communes ou groupements de communes qui adhérent pour leurs réserves de sécurité civile ;
d) d’administrations, d’industries, de commerces et autres personnes morales, qui adhèrent pour leurs services de sécurité ou de protection civile et qui poursuivent des buts proches de l’UNPC.
Une cotisation annuelle doit être acquittée par les adhérents. Son montant est fixé chaque année par l’assemblée générale (voir bulletin d’adhésion).
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